ATELIERS ALIMENTATION

POUR UNE ALIMENTATION SAINE , DURABLE ET RESPONSABLE

Le contexte :

Aujourd’hui, qui aurait pu prédire il y a 50 ans notre dépendance alimentaire aux groupes agro alimentaires, aux grandes surfaces comme notre dépendance au plastique dans tous les domaines de la vie. Nous en voyons les désastres environnementaux sur l’environnement, la biodiversité sans parler de ceux sur la santé humaine par la présence de BPA, édulcorant, exhausteurs de goût, colorant..

Face à cette volonté de la Charente qui s’est doté d’un comité en faisant de la prévention des déchets sa priorité, il nous a paru essentiel de proposer des actions autour de l’alimentation qui est une des activités les plus génératrices de déchets, autant sur l’emballage que sur le gaspillage.

Avec ou sans BPA, il est aujourd’hui impossible d’éviter d’ingurgiter du plastique. Toutes sources confondues, nous avalons 5g de plastiques par semaine soit le poids d’une carte de crédit. Les sources de cette contamination sont diverses mais très souvent liées aux emballages et contenants en plastique pour l’eau, les boissons, les conserves et autres aliments préparés.

Par ailleurs, à travers nos activités éducatives et notamment scolaires, nous avons aussi fait le constat que les enfants ont de moins accès à une nourriture saine ou « faite maison ». La faute au manque de temps dans nos sociétés « connectées », au surmenage, et à la facilité (tellement humaine !) des plats et autres produits prêts à consommer. Loin de bannir ces derniers qui libèrent du temps pour d’autres priorités, il nous a paru essentiel de proposer une alternative pour de se donner la possibilité de faire autrement, de se libérer contre toute attente d’une dépendance alimentaire de plus en plus criante, de se réapproprier notre alimentation et d’accompagner les personnes à se sentir plus concernés par l’origine des aliments qui nous permettent de vivre, comme par les déchets que cela engendre.

La préparation des plats est un acte peu valorisée et vécue souvent comme une contrainte ou même selon les milieux sociaux, comme quelque chose de dégradant, de perte de temps, dont on se débarrasse souvent en multipliant l’achat de produits prêts à consommer sur emballés et qui peuvent finir oubliés dans un frigo. Ce gaspillage alimentaire est criant dans les cantines scolaires, un gaspillage aux causes multiples du côté de la cuisine comme du coté des élèves.

aujourd’hui face à l’invasion du numérique qui nous oblige en des temps records à être performants en très peu de temps, qui accélère et met une pression sur notre temps quotidien, il nous est souvent plus difficile d’être toujours concernés par la problématique des déchets, de  cuisiner et de ne pas être une « victime facile » pour des produits tout prêts, suremballés,  aux saveurs très sucrés, dans des rayons sans fin de yaourts ou biscuits

Genèse

De ce contexte, voici la synthèse des constats :

  • des produits de consommation très emballés avec un plastique très présent et aux origines de fabrication souvent nébuleuses ou pas naturelles (produits de synthèse qui nécessitent aussi beaucoup de déchets pour les fabriquer)
  • un gaspillage alimentaire réel bien que difficilement quantifiable dans les ménages mais néanmoins notoire et visible dans les cantines scolaires
  • La cuisine : une activité ou une tâche peu valorisée doublée d’une perte des savoirs culinaires simples et du « fait maison »

 

Besoins

Forts de ces constats, nous avons identifié plusieurs besoins

  1. Nos propositions autour de l’alimentation entendent répondre à une urgence de réduire les déchets d’emballages des produits alimentaires en privilégiant une cuisine quotidienne avec des aliments de saison et/ou locaux, la réalisation de conserves, de yaourts et boissons
  2. Aujourd’hui, face au gaspillage alimentaire, les établissements scolaires ont besoin d’accompagnement pédagogique pour remédier au 135g/personne/repas de gaspillage, en comprendre les causes et tenter d’apporter des solutions pour y remédier. Ces solutions peuvent par ailleurs alléger le budget d‘un tel établissement. Nous pensons que l’économie est un levier que nous pouvons apporter aussi aux ménages en réintroduisant la cuisine. Un besoin de savoir-faire nous semble indispensable pour réduire la nourriture qui est perdue, jetée ou dégradée.
  3. D’autres besoins ont aussi été identifiés par des particuliers qui veulent aller encore plus loin autant dans leur autonomie alimentaire que dans leur réduction des déchets. Des personnes souhaitent vivre des moments de partage de cuisine de réalisation de conserves, de produits lacto-fermentés, glaces et yaourts en grande quantité. Cela nécessite une cuisine suffisamment grande dont nous disposons ou que d’autres collectivités possèdent et l’organisation d’ateliers en commun et de formations que nous proposons.

Aussi nous allons mener en parallèle 2 actions éducatives autour de l’alimentation sur 3 ans

DES IDÉES DANS LA MARMITE

LES POTS-POTES DES JARDINS D’ISIS

Les commentaires sont fermés.